Une pièce de Goulc’han Kervella écrite en breton (et de nombreux passages en français), avec l’aide de : Angèle Jacq (« Le voyage de Jabel » – « Frankiz-Liberté-Fahafana »), Raharimanana (Madagascar,1947), Paul Meriau (Mizab), Xavier grall (Africa Blues), Gustave Jourdren, Albert Abgrall, Désiré Camus, Yves Le Vourc’h, Claude Henaff, Yann-Vadezour Lagadec, Claude Guiavarc’h, Naïg Rozmor, Aimée Cesaire, Hervé Peaudecerf et nombreux autres témoins et historiens…
En 1959, Ifig un jeune soldat breton quitte sa mère et sa fiancée pour aller an Algérie « maintenir l’ordre ». On voit des images de cette guerre qui ne dit pas son nom.
D’autres femmes se joignent à la fiancée et à la mère d’Ifig pour les soutenir dans leur chagrin. Elles portent des marionnettes, soldats des différentes guerres. Elles vont raconter le destin de ces soldats dans les guerres françaises, et en particulier les guerres coloniales.
Pacification de l’Algérie à partir de 1830, le destin tragique de l’armée de Bretagne au camp de Conlie (1870), Marianne et ses colonies, la guerre 14-18, le soulèvement de Madagascar en 1947, la guerre d’Indochine (1945-1954) et la guerre d’Algérie (1954-1962).
Comment les Bretons ont vécu ces guerres, quel regard portent-ils sur les peuples qu’ils ont côtoyés et combattus ? Ont-ils su rester humains sans sombrer dans la barbarie ?
FRANKIZ est aussi une réflexion sur le colonialisme et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il porte un message de paix et de tolérance.
Le spectacle a été composé à partir de témoignages de soldats, marins ayant vécu différentes guerres et de travaux d’historiens. Il est interprété par une vingtaine d’acteurs, en breton, avec quelques passages en français. Il fait intervenir des marionnettes et des images vidéo.